Samuel Weilacher


Samuel dans l'interview

Pourquoi et depuis quand joues-tu du violoncelle ?
J’ai commencé à jouer du violoncelle à l’âge de 5 ans. Après avoir écouté ma grande soeur, qui joue du violon, lors d’un concert avec l’orchestre de chambre de Tübingen et avoir vu les violoncellistes, je voulais l’essayer moi-même.
Qu’est-ce qui te fascine le plus dans la musique et pourquoi ?
Je suis très fasciné par la musique en commun et en solo. Cela crée tellement de mondes sonores différents dans lesquels on peut s’immerger. Que ce soit dans l’orchestre, le quatuor à cordes, d’autres ensembles ou en tant que soliste, c’est toujours une expérience particulière.
Quel compositeur t’excite le plus et pourquoi ?
Je suis très impressionné par les œuvres de Dmitri Chostakovitch, car il écrit une musique très profonde, qui est donc liée à sa biographie. La 5e symphonie ou le 8e quatuor à cordes en ut mineur, opus 110, sont particulièrement accablants.
Quels sont tes plans futurs ?
J’ai l’intention d’étudier le violoncelle dans le but d’obtenir une position dans un orchestre. En plus de l’orchestre, la musique de chambre m’est indispensable.
Comment as-tu débuté avec Quartetto Paganino ?
Alors que je jouais avec Leo Esselson avec les LGT Young Soloists nous voulions jouer ensemble dans un quatuor. Lorsque nous avons pu inspirer Felicitas Frücht et Estelle Weber, mon père a organisé les répétitions avec Christoph Wyneken.
À ton avis, pourquoi est le quatuor l’une des formations musicales les plus ambitieuses ?
Comme le quatuor exige une forte concentration de tous les participants pour créer versatiles couleurs sonores, il est l’une des formations de musique les plus exigeants.
Comment maîtrisez-vous tous ce défi ensemble?
Connaître sa propre préparation du travail sur l’instrument ainsi que sur les autres voix et avoir une vue d’ensemble est un point crucial. Grâce à des répétitions intensives, nous maîtrisons ce défi.
Quelle pièce de votre répertoire précédemment appris te plaît le plus et pourquoi ?
Pour moi, le 8ème quatuor à cordes en ut mineur op 110 est celui qui m’impressionne par sa composition profonde, polyvalente, triste mais aussi légère.
Comment vois-tu l’avenir du QP ?
Grâce à nos précédents concerts avec la QP et les répétitions, je me réjouis d’une interaction, espérons de longue durée et ainsi l’occasion de faire connaissance avec nombreuses œuvres, d’explorer et de jouer.